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 FICHE BAPTISTE.

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blabla un rang

capucine.

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Messages : 43
Date d'inscription : 08/03/2013

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MessageSujet: FICHE BAPTISTE.   FICHE BAPTISTE. EmptyJeu 25 Avr - 21:05

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Weep little lion man.
Une brise fait grincer la balançoire dans le parc. Le soleil fait briller les cailloux blancs qui décorent les allées. Baptiste est assis en tailleur sur le banc, il serre fort en prenant garde de ne pas étouffer l'amas de tissu qu'il a entre les mains. Le petit tas bouge. Il respire au même rythme que Baptiste. Et lorsqu'il se met à gigoter, il sent le museau humide lui toucher la main. Il soulève le petit tas, le regarde se lécher maladroitement les babines, ouvrir péniblement ses yeux encore trop fragiles pour la luminosité que lui impose l'extérieur. Le brun fait attention de ne pas faire tomber la petite boule de poil fraîchement réveillée et secoue son frère qui s'est endormi sur la banc. La nuit est sur le point de tomber. Tous les autres enfants ont déserté le parc. Le chaton laisse s'échapper de sa minuscule bouche de petits miaulements étouffés par le bruit que fais Mathieu quand il se réveille. « Chut tu vas lui faire peur ! » il lui tend le petit félin au pelage noir onyx qui peine à s'extirper de son ataraxie. Baptiste a toujours voulu un chat. Les chats sont beaux. Mais à la maison, ils n'ont pas d'animal. Il trouve ça dommage. Triste même. Peut-être que lui, il le comprendrait comme le comprend Mathieu. Il pourrait lui servir de substitut, quand il n'est pas là. Non pas qu'un chat puisse remplacer son jumeau -soyons clair, personne ne peut remplacer Mathieu, personne ne lui ressemble, son frère jumeau est rare et unique- mais il pourrait le caresser doucement lorsqu'il va mal. Il est persuadé qu'il viendrait se frotter à lui lorsqu'il aurait besoin d'affection. Il lui donnerait même une place dans sa chambre. « On dirait qu'elle a faim … » la voix nonchalante de Mathieu traduit son réveil trop rapide, trop surprenant. Baptiste se lève et fait un signe de tête. « Faut qu'on rentre t'façon t'as vu le ciel ?? ça fait une heure que tout le monde est parti et que j'attends que tu te réveilles. » il passe son index sur la tête du chaton, ses yeux se plissent, ses oreilles se baissent, un morceau de langue dépasse de sa bouche. Il lui sourit. « Et puis c'est pas une fille … » et si ses parents refusaient de le garder ? Cette femme avait bien précisé qu'il avait besoin que l'on s'occupe minutieusement de lui. Elle avait dit qu'il était le seul de la portée qui n'arrivait pas à se traîner jusqu'au sein maternel. Et elle n'avait pas le temps de s'en occuper. Baptiste voulait trouver ce temps. Il voulait servir de seconde chance à ce chaton. Plus tôt, il se demandait pourquoi ses frères ne l'avaient pas aidé ? Lui qui était tellement habitué à l'entraide fraternelle. Puis il a repensé à ses sœurs. Et il a pensé que peut-être, Pi n'avait pas de frère jumeau. Pi n'avait pas eu cette chance. Pi, c'est le nom qu'il a donné au chaton. Son chaton.

« Mamaaan Baptiste a ramené un rat à la maison !! » Jade crie en courant jusqu'à la cuisine où sa mère est en train de pétrir la pâte pour sa quiche. Elle tire sur son tablier, fait tourner maman trois fois sur elle même et retourne voir Baptiste en pointant la petite boule de poil noire qu'il a entre les mains. Agathe joint les mains et regarde le chaton avec admiration avant de lâcher : « Oh maman on peut le garder ? Diiiiis ! » la jeune femme, les mains enfarinés se baisse pour se retrouver à la hauteur de Baptiste. Elle pose un doigt sur le nez du garçon qui se retrouve blanchi par la farine. « Tu sais ce que ça veut dire mon chéri ? » elle regarde le petit chaton. C'est vrai qu'il est minuscule. Il est jeune. Il va falloir s'en occuper. Et s'il ne survivait pas ? Elle regarde le garçonnet fixer le petit animal s'essuie les mains sur son tablier avant de saisir le téléphone. « Je demande à ton père de ramener un biberon en passant, il va falloir que tu lui donnes le biberon, tu sauras faire ça ? » Baptiste lève le regard brillant vers sa mère et acquiesce de la tête. Il a déjà vu faire, à la télé. Il saura faire, ça n'avait pas l'air compliqué, il ferait attention. Pour Pi. Ses sœurs s'approche du petit animal, Ophélie tend les mains et l'implore du regard. Baptiste dépose avec mille précautions le petit animal dans les mains de sa sœur et se recule un peu. Il cherche Mathieu du regard mais, il a déjà disparu. Il peut garder le chat. Pi est devenu son chat ! Il se retourne vers ses sœurs, prend peur en les voyant s'affairer autour du chaton et se précipite sur le petit animal. C'est SON chat. Il dormira dans sa chambre et il s'appelle Pi. Personne n'a le droit de lui enlever. C'est un nouveau membre de la famille … mais Baptiste doit rester son préféré. C'est lui son papa, en quelque sorte. Et personne d'autre, surtout pas ses sœurs, elles sont trop bruyantes et piaillent à longueur de temps.

« Je … j'ai rien fait ! Je voulais juste lui faire un bisou j'ai rien fait ! Il est nul ce chat de toute façon … » Baptiste s'essuya les mains rapidement en entendant le mot chat et les exclamations d'Agathe. Il tira sur la porte de la salle de bain et se précipita dans le salon où Mathieu grondait la blonde depuis son gabarit de gamin -il faisait une tête de moins que la blonde. « Mais regarde ce que t'as fait ! T'es une sorcière regarde il bouge plus ! » Baptiste file vers la petite boule de poil et en percevant l'air horrifié de sa sœur Ophélie qui reculait tout doucement, il s'approcha et saisit le petit corps poilu entre ses mains. Il s'arrête. Regarde ses parents. « Pi … » il le caressa du bout des doigts et se hissa pour le reposer sur le comptoir où gisait ses draps. Ses yeux brillants se lèvent vers ses parents, ses sœurs, Agathe, Mathieu. Puis il se mit à courir, pour se réfugier dans sa chambre. Il entendit vaguement Agathe dire qu'après tout, ce n'était qu'un chat, qu'ils ne le connaissaient tous que depuis quelques heures … peut-être qu'elle avait raison. Quoiqu'il en soit, Mathieu semblait penser tout autre chose si bien que sa voix résonne dans toute la maison -il est vraiment énervé- et que leurs parents demeuraient amorphes et détachés du conflit. « Tu l'as fait pleurer, bravo, t'es fière de toi. Meurtrière. » il lui tire la langue et précède Baptiste dans sa fuite alors qu'Agathe hausse des épaules et roule des yeux. Ses sœurs la fixaient, ses parents soufflèrent. « Quoi ? C'est pas ma faute. » Lorsque la porte de sa chambre s'ouvrit, Baptiste cacha sa tête dans son oreiller et s'essuya les yeux. Il entendit Mathieu refermer la porte et s’asseoir sur le sol à côté de son lit. Il tourna la tête et força un sourire qui jurait avec ses yeux rougis par la peine. « C'est pas grave tu sais, c'est pas sa faute. Il serait mort jeune de toute façon, il était trop faible. » Mathieu posa sa tête sur ses genoux et regarda son frère en lui rendant son sourire. C'était rassurant, un sourire. Si Pi était mort, c'était parce que ses frères et sœurs ne voulaient pas lui. Il l'avait pris sous ce sens. C'était cruel, sur un sens. M'enfin, il serait difficile de remplacer ce chaton au regard suppliant. Cependant, une fois de plus, il s'était rendu compte à quel point il aimait son frère.



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Take a sad song and make it better.
Le téléphone sonna une fois de plus, faisant résonner son cri dans la maison désormais vide. Vide. Sans vie. Morte. La maison allait mourir. Baptiste s'allongea sur la moquette de sa chambre, écoutant les bruits parasites de son frère qui s'affairait autour de la valise. Les pas lourds de ses sœurs courant d'une pièce à l'autre. La voix de maman au téléphone. Il souffla. Posa ses mains sur son ventre et fixa longuement le plafond. Vacillant entre la nostalgie ; il allait regretter Toulouse, pas vrai ? Il n'oublierait jamais cette ville. Cette maison. Cette vie. Et l'excitation du déménagement ; Miami. Les États-Unis. Comme dans les films, dans les séries. Comme à la télé. Il bascula son corps sur le côté et tira sur sa valise pour l'amener près de lui. Après avoir jeté un coup d’œil à l'état des lieux, il s'assit en tailleur et rangea ses livres dans la valise avec précaution. Son sweat porte-bonheur et combla le vide avec tout ce qui lui passa sous la main ; photos, vieux jouet, coquillages, portes-bonheurs des années précédente -parce que maman avait bien dit qu'ils rachèteraient des vêtements là-bas- et il referma la valise et tapota amicalement dessus. « Ça va pas te manquer toi ? » Mathieu leva la tête de son cadenas qu'il peinait à rouvrir pour rajouter un objet dans sa valise pleine à craquer, il gardait la ride embêtée qu'il avait lorsqu'il était concentré. « Euh ouais. » il haussa les épaules et retourna à son cadenas. Baptiste souffla et s'approcha de la fenêtre mouillée par les dernières gouttes de pluie versées par de gros nuages gris qui commençaient tout juste à s'écarter. Peut-être qu'au bout d'un certain temps, ils auraient tous oublié tout ça. Lui compris. La brise qui apporte des effluves de la pâtisserie de la rue. La douceur des odeurs de lavande exhalant du jardin de la voisine. Le cerisier dans leur jardin à eux. La petite échelle qu'ils avaient construite pour ramasser les fruits rouges en juin. En fait si, lui, ça lui manquerait tout ça. Ça lui manquerait autant que les mille-feuilles à la violette de mamie quand elle était partie.

Baptiste était assis sur le canapé en cuir. Il tournait lentement les pages de son livre dans les lire. Il regardait les mots tout en pensant à autre chose. Sa mère était en face, ordinateur sur les genoux et tasse de café posée à côté d'elle. Un grand sourire fendait son visage. Toutes les valises étaient bouclées depuis une heure, il ne restait alors plus qu'à attendre le retour de papa. En vérité, ils l'attendaient depuis tellement longtemps cette promotion. Elle était heureuse. Alors lui aussi, il avait envie de sourire, puisque sa mère était heureuse. « MAMAN ! Où sont mes collants ?! » la voix d'Agathe traversa toute la maison pour faire sursauter la femme assise dans son fauteuil. Elle manqua de renverser son café. « Cherche un peu tu les as peut-être rangés dans ta valise ! » au même moment Mathieu descendit les escaliers et s'affala dans le canapé à côté de Baptiste. Il se frotta l'estomac et se releva pour se diriger vers la cuisine. Baptiste referma son livre et saisit la Game boy posée sur la petite table de chevet. « Mathieu mes collants. » Agathe se planta devant l'entrée de la cuisine, tendant sa main vers Mathieu qui la regardait avec un air dédaigneux. « T'es complètement folle. Pousse-toi j'ai faim. » elle se déplaça en même temps que lui afin de l'empêcher de pénétrer dans la cuisine. Le garçon souffle et croisa les bras. Elle le toisait et quémandait son bien. Qu'il n'avait pas l'air d'avoir en sa possession. Le jeu pouvait durer des heures. « Mathieu. Mes. Collants. » le concerné essaya de feinter pour passer dans la cuisine, en vain. Elle le fixait toujours, calquant ses mouvements sur ceux de son frère. « J'ai pas tes collants je sais même pas à quoi ça ressemble ! » Agathe leva un sourcil. Elle n'avait pas l'air de le croire. Baptiste souffla et suggéra innocemment qu'ils se trouvaient sans doute dans les vêtements fraîchement secs que maman n'avait pas encore rangés. Dans un tourbillon de cheveux blonds, elle disparut aussi vite qu'elle était apparue, lançant un dernier regard assassin. Parfois Baptiste se demandait s'il jouait un rôle quelconque dans cette arène. Il était le Joker. Ou simple spectateur. Non pas qu'il déteste ses sœurs mais, il ne pouvait pas s'imaginer une seule seconde dire à Mathieu qu'il n'est pas d'accord avec lui. Si seulement le déménagement pouvait effacer cette haine fraternelle.


« Baptiste ? Tu te dépêches oui ?! » il ne voulait pas, se dépêcher. Prendre le temps d'imprimer les dernières images de l'endroit dans sa boîte crânienne. De quoi se rappeler les bons moments passés dans la maison de Toulouse. La maison qui a bercé son enfance. La pelouse, l'allée dallée, la moquette, le carrelage dans la cuisine et les fenêtres décorées. Il passa son doigts sur le bois sculpté de la bibliothèque désormais vide. Promena encore quelques secondes ses yeux sur les meubles qui restaient là. Le tapis à l'entrée. L'ampoule entourée d'un lustre en bois -il avait toujours trouvé que ce lustre donnait un côté rustique au salon. Il laissa traîner son regard sur les fauteuils en cuirs, la vieille cheminée qui avait perdu son utilisation au profit d'un chauffage plus moderne et rapide et longea le mur pour atteindre l'interrupteur qu'il effleura du bout des doigts avant de fermer la porte d'entrée. Lorsqu'il posa un pied sur les dalles du l'allée, la pluie se mit à tomber de nouveau. « J'arrive papa ! » il courut et s'engouffra dans la voiture. Le véhicule démarra. Il jeta un dernier coup d’œil vers la maison. Espérons qu'à Miami, il ne pleuvra pas.


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Who cares anyway.
Hier soir, Baptiste a pleuré. La fenêtre de sa chambre était restée entrouverte. La lumière allumée. Il avait sorti d'un vieux carton jamais ouvert un petit carnet à la reliure un peu fragile. S'était assis à son bureau, un stylo dans la main. Il avait écrit. Il avait pleuré aussi. Beaucoup. Pas parce qu'il avait mal. Ou si mais la douleur n'était pas physique. Sauf quand il respirait. Sa cage thoracique, elle le brûlait. Il avait l'impression que ses côtes se réduisaient en cendre à chaque reniflement que lui obligeait son état. Une goutte était même tombée sur son carnet, faisant une auréole au centre de la page blanche. Ses doigts ne s'étaient jamais arrêtés de tremblés, les pages de se remplir, ses yeux de se vider. Il soufflait avec peine, reniflait, s'essuyait les yeux et le nez et écrivait. « Il me déteste. Mon accent, mes manières, mon sourire, mon regard, mes cheveux, mon odeur ou ma voix, je ne sais pas ce qu'il hait le plus chez moi. C'est comme dans les paquets de bonbons, il y a toujours celui qu'on aime moins que les autres. Moi, par exemple, je ne mange jamais les rouges. Alors c'est ça, je suis le bonbon qu'il n'aime pas. Le goût qu'il exècre. La couleur qu'il abhorre. C'est bizarre, ça me fait de la peine de savoir qu'il ne m'aime pas. Encore plus de peine que quand il se moque. Mathieu aussi se moque de moi, des fois. Mais il ne fait pas ça pour me blesser. Il me fait rire. Sevan, lui, me fait pleurer. Tout ça parce qu'il me déteste. Et s'il ne me détestait pas ? On aurait pu devenir amis. Rire, partager des choses, se faire confiance, jouer aux jeux vidéos, sortir, comme ils le font tous. Mais il me hait. » il avait écrit dans son carnet. Il avait tremblé. Pourtant, il faisait chaud. Ses joues étaient humides et en se regardant dans le miroir, il avait cherché ce qui pouvait bien le rendre détestable. Il en avait même oublié ses devoirs. « Baptiste j'ai fini la salle de bain est libre ! »

Le basané avait cet air méprisant, agacé comme à son habitude lorsque Baptiste lui adressait la parole. Comme s'il désirait que la conversation soit abrégée. Qu'il puisse tourner les talons et retourner avec ses autres amis. Ses amis. Ceux dont Baptiste ne faisait pas partie. « Merci. » hier, Baptiste pleurait à cause de lui. Aujourd'hui, il avait un petit rictus dans sur le coin des lèvres. Il ne fallait pas qu'il se voile la face ; il n'était pas devenu son ami, il n'avait pas fait ça pour lui. Même si ses yeux brillaient, il ne s'attendait à rien. Même s'il avait cru voir l'autre lui rendre son sourire. Même s'il pensait fort que tout pouvait prendre une toute autre tournure. Tout pouvait s'arranger, après tout, ils pouvaient coexister, ils n'étaient plus les deux même face d'un aimant. Peut-être que Sevan avait réfléchi, qu'il avait revu son jugement. « Ça a rien à voir avec toi je t'ai dit pourquoi tu me remercies ? Dans le genre imbécile heureux t'es salement borné. Lâche-moi maintenant. » il fit un geste dans le vide et se retourna sans même adresser un dernier regard derrière lui. Tant pis. Il s'en doutait. Ça ne le blessait pas. Ça n'était pas la première fois. C'était un peu comme apprendre à faire du vélo, une fois qu'on savait garder un équilibre plus ou moins stable, on ne tombait plus. Malgré tout ce que Sevan pouvait en dire, en penser, en déduire ; son geste restait un acte protecteur et significatif. Qu'il dise qu'il n'avait pas réfléchi, que c'était normal ne rendait la chose ni banale ni plate. « Ah t'étais là ! On va manger tu viens ? » il acquiesça et suivit sans vraiment broncher bien que l'appétit, il ne l'avait pas réellement. S'il répondait que non, qu'il ne venait pas manger, on lui poserait des questions. Et les interrogatoires, il ne les affectionne pas particulièrement. Il regarda juste une fois -pour voir, juste pour vérifier, pour être sûr- vers LUI avant de retrouver refuge dans le regard interrogateur de son frère. « Ça va toi ? T'as pas l'air d'aller. » Baptiste sourit. « Mais non, j'ai juste faim ! » mais merci Mathieu, merci d'avoir remarqué, c'est toujours réconfortant.

Il est 19 heures. Le soleil disparaît progressivement derrière l'horizon. Baptiste est allongé sur son lit, il fixe le plafond. Les effluves du repas que prépare maman ne le perturbent pas. Les stores entrouverts tamisent la lumière et donne une ambiance agréable à la chambre. Il a cette impression de toujours sentir ses yeux onyx lui brûler l'épiderme. Comme s'il le fixait. Baptiste souffle. Il ne sait plus trop, ce qu'il doit éprouver. Ce que Sevan doit lui inspirer. De la peur ? De l'antipathie ? De la pitié ? Rien, peut-être qu'il devrait le laisser indifférent. C'est bête mais, l'imbécile méprisable que devrait être Sevan à ses yeux ne lui inspirait rien de négatif. Le son de sa voix ne lui donnait pas envie de rouler des yeux. Sa silhouette ne lui inspirait pas d'antipathie. Il se serait même décalé pour lui faire une place sur un banc plein de monde. S'il devait trouver un garçon beau, c'était bien lui. Il le trouvait aussi beau que ces filles simples, naturelles aux cheveux fins et soyeux, au regard innocent. Ça par contre, ça lui faisait un peu peur. C'était peut-être son regard. Son expression. Sa carrure. Ou tout son être. Le fait qu'il soit Sevan. Il n'y a rien de plus douloureux que d'être fasciné par un être qui vous exècre. « Baptiiiiste vient j'ai besoin de ton aide ! » il se lève nonchalamment, traîne des pieds sur la moquette et aperçoit sa soeur qui se débat avec une pile de carton. « Tu peux me bouger ça là que je sois tranquille avec. » elle accompagne ses paroles de gestes, pour lui expliquer. Il souffle. ET LUI ? IL N'A PAS DROIT À UN PEU DE TRANQUILLITÉ ? Il roule des yeux et s'attelle à la tâche.


Dernière édition par capucine. le Sam 27 Avr - 17:12, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: FICHE BAPTISTE.   FICHE BAPTISTE. EmptySam 27 Avr - 3:50

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be a true heart not a follower.
« Alors tu vas choisir laquelle ? » un sourire amical étire ses fines lèvres. Elle le fixe avec ses iris bleus, l'air innocent, interrogateur, curieux. Elle bascule sur le dos et regarde une fois de plus les lettres qu'il a reçues. Elles disent toutes la même chose; nous serions ravis de vous accueillir dans notre établissement. Blabla bourses. Blabla capacités. Blabla cursus. Baptiste hausse les épaules, s'allonge sur la pelouse et regarde le ciel. « Mes soeurs sont toutes allées à The U et Mathi-... » d'un bond la brune se lève et brandit les lettres sous le nez de Baptiste. « Fais autre chose ! Va ailleurs regarde, Albuquerque, Californie ... » elle énumère les universités mais Baptiste n'écoute que d'une oreille. Il ne sait même pas si ses parents voudront bien de lui et son frère qu'ils choisissent une filière différente de celle de leurs soeurs. Baptiste effectue un mouvement de balancier pour s'asseoir et faire face à son amie. Elle secoue la tête, ferme les yeux et lève le nez au ciel. « Allez, rends-moi ces lettres Blue'. J'irai à The U, j'y suis déjà inscrit d'office, c'est une très bonne université, je suis bien à Miami. » la jeune fille fit la moue et tendit les lettres à Baptiste. Elle le serra dans ses bras et retrouva son sourire enfantin, contagieux. Le français rendit son câlin à Blueberry et la regarda se détacher rapidement pour se remettre à gigoter en tous sens. Un klaxonne retentit, Baptiste tourne la tête et reconnaît les ongles roses de sa soeur. Il souffle et se lève pour ouvrir la porte du garage. « Salut Roseberry ! » la petite brune leva un sourcil et fixa Jade qui la toisait du haut de ses talons. « Euh moi c'est Blueberry pas Roseberry. » Jade haussa les épaules et regarda Baptiste avec un grand sourire. « C'est pareil, ça finit toujours par Berry. » « M'ouais ... » elle n'eut pas le temps de répondre que Jade disparaissait pour ranger ses sacs. Baptiste lui lança un regard désolé. Ce n'était pas de sa faute, Jade n'était pas très sociable lorsqu'il s'agissait des personnes simples comme Blueberry. Elle haussa les épaules et courut chez elle en faisant de grands signes de la main à Baptiste.

« Je pense que c'est tout à fait raisonnable, si vous ne vous contentez pas de la musique. » elle dit tout en portant son verre à sa bouche, les sourcils battants et l'air totalement d'accord avec ce compromis. Baptiste regarda son père qui ne semblait pas désapprouver la méthode. Il acquiesça de la tête et tamponna ses lèvres avec sa serviette de table. « Très bien. » Ils étaient d'accord. Rester à Miami. Aller à l'université qu'il désirait. Suivre un cursus d'arts. Rester avec ceux qu'il aime. Pour Mathieu, qui ne s'était pas douté une seconde que ses parents puissent refuser, c'était déjà dans la poche. Il savait déjà. Baptiste, lui, n'était pleinement serein et heureux qu'à partir de cet accord oral qu'il avait eu. Parce qu'il savait, il savait à quel point certains parents pouvaient se montrer aimants et ne pas accepter un tel choix. Refuser que leur enfant fasse autre chose, qu'il se dirige vers quelque chose d'inconnu, qu'ils n'ont pas eux-même, parents, visité. C'était un vrai soulagement pour lui que de savoir qu'il évoluait dans une famille tolérante de ses choix à lui, à son frère et ses soeurs.

Demain pour fêter ça il irait manger une gaufre avec Blueberry. Ils mangeraient une gaufre, elle lui demanderait s'il est heureux, il répondrait qu'il oui puis ils marcheraient sur la plage. Baptiste croiserait sûrement un de ses amis en chemin, peut-être même qu'il le charrierait. C'est parce qu'ils ne savent pas. Ils ne savent pas que Blueberry, c'est comme sa petite soeur. Ils ne savent pas pas qu'ils ne s'aiment pas d'amour. Qu'ils partagent des gaufres ensemble, des fous rires ensemble, des regards complices, des blagues qui ne font rire qu'eux mais, elle n'est pas son amoureuse. Baptiste n'a pas d'amoureuse. Il n'en a jamais vraiment eu. Il n'intéresse pas trop les filles. Elles préfèrent Mathieu, elles sont bêtes, parce qu'il dit toujours que l'amour c'est ridicule. Elles sont bêtes parce qu'elles savent toutes qu'elles n'auront rien de fusionnel avec lui. À la fin de la journée, Blueberry dirait « Mon prénom en français, c'est comment déjà ? Diiiis ... » et Baptiste lui ébourifferait les cheveux en répondant que c'est Myrtille. Comme le fruit. Il lui restait encore une année de lycée à elle. Elle passerait vite cette année, Baptiste l'espérait.

FICHE BAPTISTE. VTiYK6k
basorexia: craving hunger for kissing.
Il avait triché. Tout avait été facile. Bien trop facile. Facile et rapide, comme si rien ne s'était passé. Et ça, Baptiste avait du mal à l'avaler. Il passait et repassait la scène dans sa tête. Certains passages devenaient flous. Il n'était plus sûr. Sur une image il le dévore des yeux. Sur une autre il évite son regard. La sensation n'est jamais la même. Brûlante, glaçante. Une caresse, un souffle se transformaient en une gifle. Il avait triché. Il se souvient. Son regard, déstabilisant, toujours. Comme à son habitude, son expression indéchiffrable. Ses sourcils froncés et sa démarche presque féline. Un prédateur, voilà ce que Sevan était. Il aurait dû se tirer, le laisser en plan dans son jeu, abandonner la partie. Mais il s'était laissé avoir. Il se souvient, de chaque détail. L'odeur de cannelle et de fleur d'oranger. Le goût sucré et piquant. Presque acide. Agréablement acide. Et le contact violent. La flamme dans ses pupilles noires, brûlantes, l'empêchant d'y plonger. L'obligeant à fermer ses propres yeux. Qu'est-ce qui était le plus insupportable ? La sensation de vide ou la brûlure affligeante ? Peut-être l'impression de se consumer comme une vulgaire cigarette pendant de longues secondes. Assez longues pour sentir ses poumons se réduire en cendre et ses côtes s'embraser. Il ne pouvait pas le supporter. Puis le baiser était rompu par magie, un claquement de doigts et la bulle était réduite à néant. Il a cligné des yeux, est revenu à la réalité mais Sevan était déjà parti en ricanant -nerveusement ? Baptiste avoir passé plus d'un quart d'heure à se rincer la bouche. Les lèvres. Brosser ses dents, ses joues; ne plus garder le goût, éliminer le souvenir gustatif à défaut de ne pas pouvoir effacer les images qui, comme des spectres, le hanterait pendant plusieurs semaines. « Baptiste ? » « Hmmm ? » le brun restait appuyé sur sa main, le stylo faisant des pirouettes nerveuses entre ses doigts, les lèvres rougies par les morsures qu'il s'infligeait. « À quoi tu penses ? » Blueberry. Il n'y avait bien qu'elle pour poser des questions comme celles-ci. « À comment j'ai fait pour me retrouver en retenue ... » la gamine rit et balança énergiquemet la tête de gauche à droit avant de se pencher vers Baptiste pour lui chuchoter « Mais, tu remplaces juste ton frère. » Ah oui. Il remplaçait Mathieu collé pour insolence. Il laissa échapper un rire et jeta un regard vers le surveillant endormi sous son journal. Et elle ? Elle fichait quoi ici ? Elle lui avait dit, il ne se souvenait déjà plus. Ses pensées étaient constamment brouillées et sans sa capacité à se ressaisir, ses notes auraient pu chuter et ne jamais remonter.

Jamais Baptiste n'avait encore goûté à la cigarette. Cette sensation de brûlure dans sa gorge, le bâton bicolore entre ses doigts et les yeux rouges après la première bouffée. Sous le regard de ses amis, juste à la sortie du lycée, après son heure de retenue, alors que Blueberry avait, elle, catégoriquement refusé de toucher à cette saloperie. À travers le nuage opalescent de fumée il distinguait l'air confus que Blue avait sur le visage. Désolé. Il disait avec ses yeux. Il lui expliquerait. Ou non, elle se chargerait elle-même de l'asséner de questions. Mathieu était adossé contre un mur, affichant un sourire narquois, le regard brillant, espiègle. Blueberry tapa du pied sur le sol. Ses yeux lui criait de se dépêcher, de prendre une dernière bouffée puis qu'ils pourraient aller manger une gaufre et rentrer. Mais Baptiste tourna la tête et garda la clope encore plusieurs minutes. Assez pour que Blue se lasse, ne le connaisse plus, serre ses livre contre sa poitrine et parte en courant. Baptiste écrasa la cigarette et amorça son départ lorsqu'un main accrocha son bras « Laisse elle reviendra. » Baptiste foudroya le garçon qui venait de dire ça du regard. IL ÉTAIT IDIOT ? Blueberry était SON AMIE, sa soeur, sa préférée; elle ne reviendrait pas comme un boomerang. « C'est bon mec elle en vaut pas la peine c'est qu'une gamine en plus. » hein ? Baptiste ne comprenait pas pourquoi il lui disait ça. Il s'en fichait. Elle en valait la peine. Idiot. Tous des idiots, ils étaient tous ridicules. « Lâche-le tu veux ? T'as rien à lui dire tu vaux pas plus que les cendres sous sa chaussure aller vire. » Mathieu toisait l'individu qui se terra sur lui-même, jeta un regard haineux et lâcha enfin Baptiste avant de filer se poser contre le mur. Il savait lui, il savait qu'il avait besoin de Blue sans pour autant qu'elle soit son amoureuse. Non, il n'aimait pas Blueberry d'amour. Il le remercia d'un geste de la tête. Il demanderait des explications, il sentait l'interrogatoire venir. Mais ce n'était rien, juste une mauvaise passe, il n'avait pas besoin de tout ce soutient. Pas besoin de cette cigarette. De toute ça, cet atmosphère qu'il haïssait tant.

« C'est ça qui te perturbe tant ?! » elle le fixait avec ses yeux bleus, ses mains sur les hanches, les cheveux amassés en un chignon désordonné. Il lui avait tout raconté. Enfin tout, sauf l'épisode du baiser. Elle semblait comprendre, cherchait les mots en tapotant son menton du bout de son index. « T'es amoureux. D'un garçon. » Baptiste fronça les sourcils et lui lança un regard interrogateur. À quel moment avait-il prononcé le mot AMOUREUX ? Aucun. Il ne se considérait même pas encore comme tel. C'était compliqué, bien trop compliqué. Il hocha la tête et fouilla dans le sable avec un petit bâton. « Enfin, tu n'arrives pas à détester un garçon qui lui te déteste. Tu ne le détestes pas. C'est simplement une litote, comme dans cette pièce de Corneille tu sais, Le Cid. » je ne te hais point. Pourquoi elle cherchait toujours à tout analyser ? « Non ça n'a rien à voir ... » « DÉSOLÉE. » elle se cala à côté de lui et posa sa tête sur son épaule tout en entourant son bras des siens. « Déni. » elle lâcha avant de fermer les yeux. « Gaufre ? » Baptiste s'appuya sur sa tête pour se relever et lui tendit un bras en percevant son faux air indigné. Il ricana et la laissa sauter sans crier gare sur son dos. Idiote et naïve amitié. Elle chuchota qu'elle savait. Qu'elle avait vu comment il regardait Sevan quand il était dans les parages. Et Baptiste avala sa salive. Il la détestait. Il la détestait pour être aussi perspicace et pour le connaître aussi bien.

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raise me up.
Il faut chaud. Une légère brise parvient à percer la foule et se mêle à la rumeur coutumière des interclasses où les élèves se précipitent dans les couloirs vides peu de temps avant. Baptiste cherche quelqu'un des yeux. Il les plisse, fronce les sourcils si bien qu'une douleur s'installe au niveau de l'arcade. D'un geste adroit il évite une chute et manque de faire tomber son livre. Il colle son dos contre les casiers et souffle. C'est éreintant, tout ce monde, toute cette agitation. Lorsqu'il s'apprête à fermer les yeux, il sentit un doigt lui appuyer sur l'épaule. Il se retourna et reconnu immédiatement l'orbe céruléen des yeux de Maxym. Du matin au soir, Maxym avait toujours l'air doux et gardait cet aura apaisant. Elle pencha la tête sur le côté et sourit en lui demandant s'il allait bien. Il acquiéça et lui renvoya la question. Il prirent quelques minutes à poser leurs affaires dans leurs casiers puis se dépêchèrent de rattraper le temps perdu -on pourrait leur prendre leur place- en marchant à un rythme pressé. Partant sur un sujet de conversation portant sur les élèves trop nombreux dans les couloirs, aux mêmes heures, tous les jours. Voguant ainsi de sujets en sujets ils se figèrent devant la cafétéria bondée de monde. Maxym haussa les épaules et fendit la foule, suivie de Baptiste. Ils s'installèrent sur une table placée dans un coin, près de la sortie, là où tout le monde passait sans faire attention, donnant des coups de pieds dans les chaises et les pieds de la table. Baptiste fronçait des sourcils et mâchait machinalement sa part de pizza. « Peut-être que pour une fois on aurait pu manger à l'extérieur. » Baptiste haussa les épaules et étouffa un rire en regardant Maxym soulever une feuille de salade à la texture douteuse. D'une traite il termina sa canette de coca et l'écrasa sur la table. Ils se levèrent en même temps tirant puis rangeant leurs chaises et débarrassèrent leur table avant de sortir de la cafétéria toujours aussi remplie.

Longue. Éreintante. Une journée de plus durant laquelle Baptiste croyait se noyer sous les cours et les foules d'élèves arpentant les couloirs. Horrible vendredi. Il quitta même son dernier cours 5 minutes à l'avance, alluma son portable et regarda ses messages rapidement. Il n'en espérait qu'un. Un petit message de Blue qui lui dirait "À toute à l'heure" ou "Je t'attends devant le lycée". Mais rien de tout ça. Blueberry était toujours occupée ces temps-ci, il ne savait pas trop à faire quoi. Elle avait changé. Se maquillait, bouclait ses cheveux, dorait ses ongles et pomponnait chaque parcelle de son visage de poupée. Il n'avait rien à dire -il n'était pas son père- mais toute cette mise en scène le mettait parfois mal à l'aise. Blue était comme sa soeur; il avait peur qu'elle devienne de ces filles qu'on retrouvait chez les Kappas. Le stéréotype même de la gosse de riche américaine; il ne manquerait plus qu'elle teigne ses cheveux en blond platine et porte son sac en bout de bras. J'ai des copines qui passent me prendre cet après-midi, pas de gaufres, désolée bisous. Il souffla et pressa le bouton répondre quand quelqu'un arriva à l'improviste derrière lui. « Alors, des projets pour ce soir ? » Maxym. Le vendredi était un des rares jours où leurs emplois du temps correspondaient. Il se gratta la nuque. « Apparemment, plus maintenant ... » « On peut prévenir deux ou trois amis et aller boire un verre ensemble. » Baptiste bougea la tête pour acquiescer et regarda son écran avant de le vérouiller. Il confia à Maxym qu'il avait deux livres à rendre à la bibliothèque et qu'il la rejoindrait juste après et partit de son côté.

Il poussa la porte et un bruit sourd de chute le fit sursauter puis le figea complètement sur place. Merde.

« Je suis vraiment désolé je ... » il se précipita sur les feuilles volantes, en ramassa quelques-unes, fit arrêt image sur le dessin qu'il tenait entre les mains. Il était magnifique. Parfait. Plein de détails. À part Maxym, Baptiste ne connaissait pas beaucoup d'artistes dans ce domaine. Lorsqu'il entendit une voix tranchante -impossible de l'oublier- et se fit arracher la feuille des mains il releva brusquement la tête. « Rends-moi ça, pousse-toi t'as fait assez de dégât comme ça Bourgeais. » Sevan. Il ouvrit la bouche pour amorcer une parole. Se ravisa et fit un pas sur le côté. Le basané frôla son épaule, Baptiste serra ses livres contre lui et se répétait qu'il n'y pouvait rien, s'il était aussi compliqué, haineux et bizarre, ce garçon. Mais il ne pouvait pas nier les papillons dans son estomac -ou pour le coup, les coups violents que lui assénait le regard empreint de noirceur du garçon. En moins de quelques secondes il s'était évaporé. La documentaliste le regarda derrière ses lunettes de hiboux et racla sa gorge. Il posa les livres sur le comptoir et fila retrouver Maxym. Il s'efforça d'avoir l'air tout à fait normal. « Bah alors, ça va toi ? » Raté. Il sentit les orbes céruléens de ses yeux déchiffrer ses traits et se massa machinalement les tempes. « Non, la documentaliste m'a fait une tirade pour mon retard c'était assez assommant ... » un sourire penaud étira les commissures de ses lèvres tandis que Maxym laissa un rire cristallin s’échapper. Il ne pouvait pas lui expliquer, pas maintenant, pas ce soir. Ce soir, ils allaient passer du temps entre amis. Rire et discuter. Pas de temps pour ses problèmes futiles.


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MessageSujet: Re: FICHE BAPTISTE.   FICHE BAPTISTE. EmptySam 27 Avr - 20:40

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teen hearts beating faster.
Tu écris son nom sur le miroir de ta salle de bain, quand il y a de la buée. Tu restes des heures connectée juste pour être là quand il se connecte. Tu écris son nom pour tester ton stylo ou pour décorer tes cahiers de brouillon. Tu essayes de mémoriser son emploi du temps pour pouvoir le croiser. Tu pourrais passer toute la nuit à regarder sa photo. Tu lui parles, a chaque fois qu'il se connecte. Tu souris ou pleures toute seule quand tu penses à lui. Tu veux toujours qu'il soit dans ton champ de vision, à la récré. Tu demandes toutes les 30secondes à tes copines, si il te regarde. Tu parles presque tout le temps de lui, sans même t'en rendre compte. Quand il se connecte, tu attends que ce soit lui qui vienne te parler. Tu deviens folle quand il te dit "Je t'aime" ou qu'il t'envoie un c½ur. Tu rêves de lui toutes les nuits. Tu n'écoutes même plus tes profs, tu es trop occupée à penser à lui. Quand tu le croises dans la rue, tu baisses les yeux & quelques minutes plus tard, tu regrettes. N'importe où tu vas, tu as l'impression de le voir partout. Quand tu le vois, ton c½ur bat très vite que tu en as mal au ventre. Quand tu reçois un sms, tu espères toujours que ce soit lui. Tu harcèles ses copains, en leur demandant si il parle de toi. T'es simplement amoureuse de lui & puis voilà.

Tu écris son nom sur le miroir de ta salle de bain, quand il y a de la buée. Tu restes des heures connectée juste pour être là quand il se connecte. Tu écris son nom pour tester ton stylo ou pour décorer tes cahiers de brouillon. Tu essayes de mémoriser son emploi du temps pour pouvoir le croiser. Tu pourrais passer toute la nuit à regarder sa photo. Tu lui parles, a chaque fois qu'il se connecte. Tu souris ou pleures toute seule quand tu penses à lui. Tu veux toujours qu'il soit dans ton champ de vision, à la récré. Tu demandes toutes les 30secondes à tes copines, si il te regarde. Tu parles presque tout le temps de lui, sans même t'en rendre compte. Quand il se connecte, tu attends que ce soit lui qui vienne te parler. Tu deviens folle quand il te dit "Je t'aime" ou qu'il t'envoie un c½ur. Tu rêves de lui toutes les nuits. Tu n'écoutes même plus tes profs, tu es trop occupée à penser à lui. Quand tu le croises dans la rue, tu baisses les yeux & quelques minutes plus tard, tu regrettes. N'importe où tu vas, tu as l'impression de le voir partout. Quand tu le vois, ton c½ur bat très vite que tu en as mal au ventre. Quand tu reçois un sms, tu espères toujours que ce soit lui. Tu harcèles ses copains, en leur demandant si il parle de toi. T'es simplement amoureuse de lui & puis voilà.

Tu écris son nom sur le miroir de ta salle de bain, quand il y a de la buée. Tu restes des heures connectée juste pour être là quand il se connecte. Tu écris son nom pour tester ton stylo ou pour décorer tes cahiers de brouillon. Tu essayes de mémoriser son emploi du temps pour pouvoir le croiser. Tu pourrais passer toute la nuit à regarder sa photo. Tu lui parles, a chaque fois qu'il se connecte. Tu souris ou pleures toute seule quand tu penses à lui. Tu veux toujours qu'il soit dans ton champ de vision, à la récré. Tu demandes toutes les 30secondes à tes copines, si il te regarde. Tu parles presque tout le temps de lui, sans même t'en rendre compte. Quand il se connecte, tu attends que ce soit lui qui vienne te parler. Tu deviens folle quand il te dit "Je t'aime" ou qu'il t'envoie un c½ur. Tu rêves de lui toutes les nuits. Tu n'écoutes même plus tes profs, tu es trop occupée à penser à lui. Quand tu le croises dans la rue, tu baisses les yeux & quelques minutes plus tard, tu regrettes. N'importe où tu vas, tu as l'impression de le voir partout. Quand tu le vois, ton c½ur bat très vite que tu en as mal au ventre. Quand tu reçois un sms, tu espères toujours que ce soit lui. Tu harcèles ses copains, en leur demandant si il parle de toi. T'es simplement amoureuse de lui & puis voilà.


Dernière édition par capucine. le Mer 1 Mai - 20:15, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: FICHE BAPTISTE.   FICHE BAPTISTE. EmptyMer 1 Mai - 15:55

3 parties par post = 9 partes. (lol oui c'est beau de rêver capu vu les posts de plus en plus mauvais que tu rédiges au bout du 4è ça va te saouler kis kis).
+ mini-baptiste: ok.
+ le départ: ok.
+ "premier échange" Sevaptiste: ok.

+ études: ok.
+ sevaptiste (le bisou le bisou lalala)(non mais c'est pas la joie débile)(ftg ok)(je suis skyzo)(mais non jtm)(moi aussi): ok.
+ maxou (aurore) et un bout de sevaptiste vitefait: ok.

+ : en cours.
+

anya summers, kaya scodelario, carly rae jepsen -> blueberry mais laquelle choisir that is the question.
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